Comparaison des mouvements de cinq tributaires avec le lac Champlain.
Pour la pluie du 26 au 28 avril
La ligne verticale rouge indique le pic de 3 rivières sur cinq correspond au ¾ de la hausse du lac sur le graphe du bas à droite. La ligne bleue indique le plafonnement du lac à peu près 3 jours plus tard avec le retour des rivières à peu près à leur point de départ.
Normalement quand les rivières atteignent leur pic, le lac lui se retrouve à la moitié de la hausse totale. Ce ne fut pas le cas ici parce que les rivières ont remontées une deuxième fois à cause du retour substantiel de la pluie.
J'écris plus bas sur la pluie du 14 mai qui montre plus clairement ce que je veux démontrer.
Ce constat comme de raison peut varier selon l'étendu et l'importance des pluies dans le bassin du lac.
Ceci montre que l'on peut prévoir avec assez de précision le moment où le lac arrête d'être une menace. Il y a toujours 3 ou 4 jours entre le moment du début d'une bonne pluie (ex. 2" à 3" de pluie sur 2/3 jours) et le pic du lac à atteindre.
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Pour expliquer avec plus de précision le phénomène "rivière vs lac" mentionné plus haut j'ai pris la pluie du 14 mai comme exemple, parce que la fonte des neiges est terminée à cette date.
La ligne rouge verticale nous montre que lorsque la rivière Missisiquoi a atteint son pic, au même moment le lac lui à monter de cinq pouces correspondant à la moitié de sa course. Ce qui signifie que l'on peut déjà prévoir avec une certaine assurance, si les conditions restent les mêmes, que le lac va monter d'un autre cinq pouces avant de topper.
Pour expliquer avec plus de précision le phénomène "rivière vs lac" mentionné plus haut j'ai pris la pluie du 14 mai comme exemple, parce que la fonte des neiges est terminée à cette date.
La ligne rouge verticale nous montre que lorsque la rivière Missisiquoi a atteint son pic, au même moment le lac lui à monter de cinq pouces correspondant à la moitié de sa course. Ce qui signifie que l'on peut déjà prévoir avec une certaine assurance, si les conditions restent les mêmes, que le lac va monter d'un autre cinq pouces avant de topper.
L'autre point intéressant à souligner est la ligne de tendance oblique rouge qui est brisé à l'endroit encerclé plus haut et grossi ici. Cette première cassure est un signe de changement de direction important. A cet endroit à un ou deux pouces près le pic est atteint. Plus l'angle de la ligne est grand, (s'approchant de la verticale) plus longue va être la période de stabilisation et de baisse du lac. Inversement, un angle plus petit (s'approchant de l'horizontale) accélère la stabilisation et la descente.(voir le graphe fin avril avec la ligne quasi verticale)
Puis lorsque la 2e ligne (jaune) est aussi casser, nous sommes maintenant certain d'avoir trouvé le top si les conditions ne changent pas. Ce fait a été vérifié plusieurs fois et est tout à fait logique.
Le top du lac atteint s'observe aussi avec la ligne bleue qui montre que la rivière à ce moment est revenue a son niveau de départ, ou presque. Le lac se stabilise quand les tributaires atteignent leur niveau d'avant le début de la pluie et il peut rester à se niveau pendant plusieurs jours avant d'amorcer sérieusement sa descente. Tout ça en excluant le vent de l'équation évidemment.
Généralement le lac baisse entre 1" et 2" par jour au moment que la descente est vraiment amorcé. Si l'évaporation est élevé, l'humidité basse et les vents légers, la baisse va se rapprocher de 2".
INFLUENCE DES VENTS SUR LA BAISSE
Les vents ouest et est ont peu d'influence sur la rapidité de la descente. Par contre un bon sud d'un jour ou plus va faire grimper malheureusement le lac de plusieurs pouces mais va accélérer la baisse souvent de 1 à 3 pouces par jour. Ceci à cause que le vent force une quantité plus grande d'eau à la sortie. Le vent nord lui a un effet moins important sur l'évacuation d'eau pour la bonne raison que ~ 90%/80% de l'évacuation se fait par le Richelieu et que la sortie au sud du lac par un canal qui connecte avec la rivière Hudson a un débit pas mal moins important.